”3ème âge”, “démence”, “grabataire”, “Alzheimer”… Souvent, les mots que nous utilisons pour désigner la vieillesse sont approximatifs, réducteurs, voire inappropriés. La faute à qui, à quoi? Aux raccourcis sémantiques, aux évolutions des termes médicaux ou aux maladresses de langage.
Partant de ce constat, la Fondation Korian a lancé une étude pour identifier les champs sémantiques utilisés pour parler des personnes âgées, savoir quels termes utiliser pour donner davantage de valeurs positives à la vieillesse, afin que les « mots » ne viennent s’ajouter aux « maux ».
En synthèse, un guide pratique de la Fondation Korian précise les mots à bannir et ceux à privilégier pour parler positivement du grand-âge, de la dépendance, de la maladie et des maisons de retraite.
Le « guide des mots du bien-vieillir » veut ainsi sensibiliser et convaincre les professionnels de santé, les institutionnels et la société française de l’intérêt de changer les mots et les regards sur le vieillissement.